We’ve updated our Terms of Use to reflect our new entity name and address. You can review the changes here.
We’ve updated our Terms of Use. You can review the changes here.

Sive Natura

by Dj Rizeum & Monk

supported by
/
  • Streaming + Download

    Includes high-quality download in MP3, FLAC and more. Paying supporters also get unlimited streaming via the free Bandcamp app.
    Purchasable with gift card

      name your price

     

1.
2.
The New Year 03:04
3.
4.
Reverse Love 04:11
5.
Eucalyptus 03:07
6.
Don Voorhies 03:43
7.
Zoopolis 03:13
8.
9.
Temporiz 03:34
10.
11.
Justice 03:40
12.
13.
14.
FOR THE ANIMALS (Animals must be off the menu because tonight they are screeming, in terror, in slaughterhouses, in crates and in cages, vile ignobles goulags of despair. And I discovered that when we suffer, we suffer as equals. And in the capacity to suffer, a dog, is a pig, is a bear, is a boy. It is a crime against humanity of unimaginable proportions. Am I the only one who see this as a crime ? Believe me, if slaughterhouses had glass walls, we wouldn’t be having this debate tonight. You see, I believe another world is possible, And on quiet night, I can hear it breathing. Lets get animals off the menu and out of these torture chambers. Please vote tonight for those who have no voices) Pleure pas Spika, même si quand j’écris j’entends ta voix. Pleure pas Spika, sache qu’ici les hommes ne t’entendent pas. Je cris pour toi, mais même avec 1000 voix, ils ne comprennent pas, Au lieu d’un visage, ils voient des dollars, sans aucun égard, ni même un regard. Idéologie animal-objet ; mes amis, à mi mots des enfants niés, liés à l’homme, à vie, animaux pillés. Quand la nuit sombre empeste la mort, Dans le froid détenus dehors à tort, pire encore mort torturés, Qu’ils dansent et chantent avec vos corps, Suppliciés pour ce qu’ils appellent une fête, À mon sens, sordide et funeste. J’vous entends crier, on dit supplier. Que ces crimes suscitent le rire, qu’on méprise ces victimes, décimées, mortes, Sous la lame du boucher, le pic du torero ou le fusil de Jeannot. J’frappe en plein cœur de l’ego ; sa mécanique, j’la connais trop : Dénégation, orgueil, mauvaise foi ; cette scène, vécue mille fois. Obscène, tous les vices du monde convoqués d’office : « Faut que je légitime les sévices qui me nourrissent ». Pleure pas Spika, que vous font-ils à chaque fois ? Même les grands hommes vous assassinent, À croire l’homme pas rassasié pourri jusqu’à la racine. Qu’avez-vous fait pour mériter l’enfer ? Leurs pires cauchemars vous sembleraient un rêve. De l’humanité, vous en subissez l’envers. L’innocence, ici, est un pêché, mais quel homme égalerait votre fidélité ? Quand tu m’regardes en face J’vois le sang dans tes mains, Si tu crois qu’j’peux rester calme et serein, À l’intérieur, peur, désarroi et stupeur, Mais c'n'est rien comparé à l’effroi Au fond des voix qui m’écœure. Tu devras rendre des comptes À un mec que t’as lu dans des contes, Peu importe qui ce sera, il te suivra en conscience, Crois-tu qu’elle t’autorise (Pense !), à voler des existences ?! Non. J’crois pas qu’tu sois comme ça, merde, J’te r’connais pas. J’flippe. Finir seul à voir les morts c’est dur, S’il faut laisser ma vie, j’dois, Pas d’alternative, j’crois. Que vaut une vie paisible En voisin d’un crime… (Justice must be blind to race, colour, religion, or specie) Un monde de fous, c'est le dégoût, Dans les places les plus peuplées, C’est comme si j’étais seul, Nietzsche, La haine m’adopte comme son fils, triste. Comme un juif immergé incognito dans un QG nazis. Comparaison légitime, tu lis, Horkheimer et Adorno. Pour mes frères animaux, les hommes sont des nazis. Dire : « telle est la vie », en gros la loi du plus fort, C'est faire sienne cette maxime : « Qui n'as pas la force, perd le droit de vivre » Référence dans Mein Kampf, moustache serrée, L'idéologie du maître de l'holocauste aux serres acérées. À défendre les opprimés, ignorés, On nous blâme pour manque de tolérance, Trop d’remarques pèchent en cohérence, Trop de discours qui parlent de l’injustice Me foutent une boule au ventre En passant sous silence Ceux qui plus que tout la subissent, Et sans égards nos désirs assouvissent ; Petits poussins de sexe mâle à peine éclot, Roulent déjà sur un tapis sans frein, Leur destin est clôt, gazage ou broyeur, maison de l'horreur. Berceau du crime pour la saveur crade, Hélas, tel est le prix pour un œuf en salade, Lourd tribut comme pour nos fils esclaves des favelas. Se tient dans deux boîtes, 24 pontes, Le petit mois d'une vie, plus que onze vu d’ici. Et des poulets même sous label, bio ou fermier, « Le ciel...jamais vu c’est juré, Néon ma seule lumière ma misère », Une vie d’un an au lieu de dix, « Déployer une aile, jamais pu faire ». Sur leur traitement, c’est un indice. Passer une vie sans dormir, « La lumière tue le sommeil ici » Univers concentrationnaire, L’enfer s’éternise, « j’lâche prise ». Mutilation, maladie, dépression, « J’dors sur un mort, je serais mieux comme lui, Pourtant j’me bats pour vivre ». Résignation, « Je ne suis qu’un corps, J’bouge peut-être encore, Mais mort j’le suis déjà, épuisé, déformé, Trop faible, j’peux pas marcher, Je suis ton poulet, mon destin tracé. J’ai perdu mes plumes, Le concept d’objet me subsume. De ma vie mentale, tout le monde s’en tape, Par une tenaille, mon bec fut coupé, Pas de paille, mon ventre est brûlé, Qu’importent les cachetons, je vire cannibale, Imprésentable sur vos étals, Je suis le poulet dans votre bouillon d'table. Sur une feuille A4, modeste fut ma vie, Va te faire une idée, forge ton avis Et passes 10 ans à 5 dans une télécabine, Au moins 10 minutes, fais le test et imagine le reste. » Après tu diras comme dernières paroles : « Cette vie c’est tout c’que j’ai connu ». Tout est moins drôle à présent, Ça crève le cœur quand on sait Que ta plus grande douleur leur est quotidienne, Faut qu’ça cesse mec, c’est pour toi qu’ils font tout ça, Une preuve de respect, d’humanité, c’est de regarder son plat ! (That guy is a scumbag for doing that, but he is doing that because you want to eat what comes out of here body…And enough already) Un animal n’abandonne jamais, mais sache que chaque année, 60 000, par des fils de lâches sont abandonnés En bord de route pour les vacances du mois d’Août. Voici de l’homme le propre D’être un traître qu’on appelle petite salope. J’cite Renaud dans l’Hexagone C’est triste, rares sont les Jean Moulin J’en fais bel et bien l'constat au quotidien Ne rien faire, c'est faire, l'omission est action La voie libre offerte aux exactions … Pourquoi attendre de l'industrie Qu’elle rectifie l'tir, prise l'empathie, change de devise. Le capital impérial pense économie, A éteint toute morale et peu importe le prix. Il met l’enfer sur nos tables mais ça on l’sait j'crois, Inutile de s’décharger comme sous la croix. Ils ne font ni plus ni moins que répondre à nos demandes, Ce ne sont pas des hommes, non, mais des machines aux commandes. Déterminé j’suis, à abolir l’esclavage, L’éternel Treblinka, suis moi l'heure est grave. Demain, c'est trop tard, les morts n'attendent pas, De leur souffrance en attente, ils ne nous le pardonneront pas. Crime par omission, non-assistance, j'appelle à l'aide, non pas pour moi Mais pour ces voix jugées nées, Indignes d'être écoutées, criant sans secours Voulant vivre et finalement meurent toujours. Aucune échappatoire, système total réitère l'histoire, la soluce finale. Ceux qu'ils appelèrent fermèrent les yeux, Le choix, nous, les victimes, eux. On leur donna sept vies pour les tuer six fois. Un jour cédera le droit à la violence, La roue tourne et la justice en révérence. Au bout de leur courte vie passée en salle des tortures, Les bêtes, tuées « humainement ». Quelle blague ! Vous en faites pas ça rassure ; au moins en partie, Que diras-tu à ceux qui violeront ta fille avec humanité, amour et empathie Faut du culot pour dire qu’la cruauté du torero Est une belle preuve d’amour, par des coups du sombrero, Le courage du lâche, semblable au vautour, fait figure de sombre héros. Mais dis-moi quel courage ? Quand l’issue du carnage est connue d’avance, Aucun risque, aucune gloire, si un jour un accident, Du sang sur sa peau noire, Celui de l'homme, spectateur ou acteur, Une corne dans la gorge, Le sang qui dégorge, sur mon visage la justice Sous forme de sourire s'immisce. Maintenant c’est la guerre ultime, oublie la loi martiale Car pour des crimes diaboliques, c’est l’enfer que j’vous prépare. (And it’s not funny, because animals are being abused, and it’s not your right and it’s not your freedom to do this to them) (Georges Bush was wrong, the axe of evil does not run through Irak, Iran or North Korea, it runs through our dining table. Weapons of mass destructions are our knives and forks). Ça parle toujours de morale, mais jugeons nos pratiques Des fois qu’on soit aveugle au scandale, qu’aux plus grands crimes, on participe. On blâme les voisins des camps qui en 42 fermaient les yeux. Ignorance volontaire, c’est mieux ! C’est ce qu’on fait tous, sans s’mentir, on sait d’où vient le steak, De ces camps qu’on veut cacher, faire oublier ces usines à speck Et alléger les consciences, mais bien plus coupable on est Que ceux qui s'taisaient autour des programmes T4 Parce qu’on commande la rafle, quand de la chair on mâche. C’est une loi économique de l’offre et la demande. J’ai l’estomac noué...Quand je vois les philosophes, Les beaux penseurs intellectualistes errer, Qu’on retrouve chez l’artiste, On peut leur dire bravo, c’est bien les mecs, Vous connaissez plein de truc, tech-Niques ces vieux diplômes Qui n’font pas des gens meilleurs, un leurre, C’est sans doute ce qui désole, tant d’années d’école, Ça sert à quoi si c’est pour faire comme Tous les autres hommes, c’est un mystère. Si vous n’êtes pas l’exemple, qu’est-ce qui changera ? Qu’attendre de Jean et Fatima ? Être grand et savant c’est bien Mais être quelqu’un de bien c’est mieux. T’as peut-être bac plus 10, sans savoir pourquoi, Malin tu l’es, innocent tu l’es pas. Bien plus bas que celui qui n’a jamais ouvert un livre et pensé, Parce qu’avec 10 ans d’études, on reste souvent une pourriture insensée. Que ça t’choque, j’veux bien l’croire, que ça t’offusque, c’est pas normal Parce que ça c’est du Eichmann, un monstre banal. J'lis dans la brèche ouverte par Lounès après Brecht: « Qui n'sait rien est ignorant, mais qui sait et ne fait rien est criminel ». Pour chaque être qui né un droit au respect, Épidémie, vache folle, l’opinion s’affole. Un principe par précaution, Des millions de vaches sont brûlées… Tant pis pour toutes celles en santé. Pour quelques-unes touchées, toutes condamnées au bûcher, La maladie comme crime méritant la peine ultime. Ne soigne-t-on pas les victimes ? Qui plus est ... quand nous en sommes l’origine ? Elle paie de sa vie l’erreur de l’homme, Deux fois victime, montagne de cadavres, Rassure-toi consommateur, ton steak demain sera là. Si le massacre c’est ailleurs alors dis-moi pourquoi Ils veulent interdire qui diffusera ces images si graves, De ces usines morbides où les hurlements des porcs, Ne s’entendent pas dehors... En tête des images restent ; c’est l’horreur une fois d’plus qui s’manifeste, Un phoque qu’on assassine, où est l'honneur, À coup de pioche on officie, tentative de fuite, Mais le sort scellé, hélas le cerveau éclate sous la batte, Tache la neige, marrée sanglante ça fera une fourrure délicate Pour des putains méritant le scalp. Ce qui t’attend, j’rêve, te mettre hors d’état de nuire, Car c’qui te fais sourire, c’est assassiner l’autre pour le plaisir, C’est bien les gars, aimez votre chien, votre chat comme il se doit Mais c’est eux que vous mangez à chaque fois Quand le bœuf, le porc, le poulet sont sur le buffet sans nécessité, La différence vient d’un préjugé, d’une erreur criminelle Du spécisme, ça s’appelle... Tous les jours j'pleurs pour ces innocents en wagon, Dans ma tête raisonnent les cris des porcs, des vaches, Mes amis, figés dans l’camion, entassés, Du trajet, nombreux ne survivent pas. C’est peut-être une chance tu m’diras. Les survivants, terrorisés, sentent la mort qui les attend, Le bruit des cris, l’odeur du sang, ils refusent de descendre, Résistent de toutes leurs forces : « J’veux pas mourir, arrêtez » Même les pattes brisées, sans pitié, Ça fait quoi d’être forcé d’aller se faire exécuter ? Décharges électriques, traînés de force, poussés au Fenwick Coups de pelle dans la tête, coups de pioche dans le dos À quoi bon s'retenir, ils vont bientôt mourir. Comme si en plus d’une vie terrible Il fallait une mort horrible... Comme si en plus d’une vie terrible Il fallait une mort horrible… Tel est le crime, le drame dont les commanditaires sont consommateurs, Comme ils dictèrent une conduite pour qu'on consomme à tort, Prends ces mots comme un réveil, si dans cette veine tu persistes sans peine Le minimum d’honneur, décence et courage, Affronte les images, une mère appelle son p’tit, Des jours durant elle crie, dès fois qu’il soit perdu. Regarde en face cette vache qui pleure, Qui verse des larmes, croit l’avoir vu, mais on lui a pris. Dis-lui « crève, salope, meurs » ! « Par une patte, pendue à l’envers, La tête à revers, ma sœur agonise dehors, J’perçois au loin mon triste sort, L’étau me sert la tête, ma gorge tranchée, Je ne pensais pas me noyer dans mon sang, ma carotide est retranchée J’veux partir, être ailleurs, que la mort arrive vite Je vous en prie et fasse cesser mon calvaire tout d’suite." Quand j’me penche sur la science, constat d’expérience Des chimpanzés en crash test, Draize test, Lethal dose 50 Tu crois qu'c’est qu’un film d’horreur? En fait c’est réel, Met toi bien sa dans la tête et n’aie pas peur. Chats, chiens, rats, singes, par millions on peut faire Tout ce qu’un esprit tordu pervers suggère. J’ai vu un porc brulé au lance-flamme Sa peau craquelées, oui j’ai vu l’infâme, Ils lui décollent alors et ce porc qui bouge encore, Que ce soit des hommes, j’ai parfois du mal à l'croire. J’te jure si tu regardes, tu pensais même pas que ça s'fasse. Avec Toni et Monk, c'est ça qu'ça s’passe. (You don’t get to have freedom when somebody else doesn’t, that’s a violation) Le mal banal Hannah, c’était pas qu’en Allemagne, C’était dans ton assiette, entrée plat tapas, J’le retrouve dans la chasse C’est bizarre d’aimer buter en pleine tête, merde, ça m’inquiète, Celle qu’on appelle « à courre », une fête !! Ce lapin lâché coursé par des chiens au service d’enragés Le petit terrorisé n’a aucune chance d'en réchapper Car derrière cette pièce sanglante, il y a le metteur en scène, l’homme Dont le vice pullule comme le cancer dont on s’accommode. « Vite, vite, faut que je me terre, mais impossible d’échapper à leur flair, De courir, je suis épuisé. À leur endurance, j’peux pas résister. » Pisté sans répit, déchiqueté vivant. Que tous ceux dont le sang coule dans la bouche Ne pense pas un instant qu’ils sont innocents. Parfois j'rêve de 20 millions d’arrêts cardiaques, Moi Dieu, je gerbe ma création, c’est violent mais tellement peu, Rien à côté de ces massacres commandés par toi mec, Quand tu lâches ton chèque à ATAC pour payer ton steak. J’aimerais pouvoir dire, être compris, par ces veaux, ces porcs, ces rats, ces souris, Que malgré leur vie d'pogrom, il y a des hommes, bien peu j'm’en attriste, Qui les aiment et pensent à eux, de cette misère j'en fais un art triste. De cette misère…J’en fais un art triste. Change de place, de rame, de drame, trop souvent l’hiver est difficile, Vois cette scène dans un tram, ces putains couvertes resquillent La fourrure d’un petit chat, d’un renard, d’un chinchilla Son destin est tracé avant d'être né dans cette vie-là Sa mort prévue avant sa naissance. On le porte à l'existence pour lui prendre sa peau, bien vivant, Un couteau lui fait une entaille. On lui arrache. Il bataille. As-tu déjà vu un animal qui tente de vivre Mais sans sa peau sur le dos ? Ca fait vomir, hurler et frémir, J’entends encore la terreur, c’est qu'la partie visible, Entre les coutures s’immiscent d’autres crimes qui sévissent Un poussin vivant est un canard déplumé, pensez-y. Chaque hiver est un génocide transparent, Chaque veste est gorgée de sang, une étiquette indigne d'être lue, Un crime qui sans nous, n’aurait jamais existé. On n’est jamais parfait mais qui peut supporter ça, Ceux qui s’en moquent n’ont plus rien à dire à un Youssouf Fofana, Un Fourniret ou un Sylla. Ainsi va la vie ici et là, Quand on en parle entre avis nous viennent ces syllabes, Certains s’en moquent, n’ont jamais réfléchis Mais s'proclament autodidactes, pas de place au doute, Un orgueil mais pas de face, ils se cherchent coûte que coûte Toutes les raisons iniques pour poursuivre à l’identique. C’est pas un point de vue, la raison n’a qu’une tenue, la vérité une seule parole, Relativiste tu l’es pas, t’en porterais pas les conséquences. Écoute un peu pour une fois, Faut parfois faire preuve de décence, A qui n’est pas d’accord, cherche en toi pourquoi d’abord. A question cruciale tu te devras de répondre alors : Qu’est-ce qui peut bien faire que tuer un homme c’est mal, Mais quand il s’agit d’un animal …? Repenses-y au prochain repas, prochaine étape, Le spécisme t’attendra là, au bord de la nappe, Dis ta bêtise, j’la connais déjà, j’t’ai dit, entendu mille fois : « On ne fait pas ça aux hommes ». Pourquoi ? Parce que. Tu ne sais pas. En disant ça les gens comme toi autorisent l’esclavage Et dites à décharge « ce n’est qu’un noir » Quand le spécisme vous goutte, le racisme vous guette, Discrimination par l’espèce, après la race, après le sexe. J’reformule plus vrai qu'jamais, ceux qui en 2014 ne mangent plus d'chair, Sont ceux qui luttèrent contre la torture, humaine misère, Pour toute réflexion, seule issue qui s’envisage, peu importe la manière Réformer nos pratiques, la morale viens avant le gustatif et l’esthétique, c’est un virage Question de principes, d'hiérarchie de valeurs, L'agréable ne dit pas le bien, question de cohérence, Comme on massacre les animaux parce qu’ils ne sont pas des hommes, C’est là où on tombe dans l’incohérence On massacra les Noirs parce des blancs ils n'étaient pas. Discrimination, tu l’acceptes en conséquence ou la rejettes sous toutes ses apparences. Au fond du cœur habite l'humanité, Au même endroit l'amour, l’amitié et la sensibilité. Quand j’te regarde en face, j'vois l'sang dans tes mains, Et même si j'dois rester calme et serein C'est au gant d'crin que tu devras laver tes mains Comme pour te juger, t'laver de tous tes péchés, Mais celui-là n's'effacera jamais. J'entends encore des cris du cœur apeurés Mais putain qu'est-ce tu fais ? Mais putain, qu'est-ce tu fais... Pardonnez-moi de n’avoir rien pu faire, Pour vous je n’oublie rien, mes frères, Je ne quitterais pas cette vie sans avoir sauvé votre honneur, Pour que l’amour au final triomphe de votre douleur, Mais tous les soirs je suis en deuil, d’où l’heure noire. Triste, c’est les hommes qui la font. La vie est belle quand j’me tourne en moi-même, Mais comment être heureux au fond quand elle vire au cauchemar Pour ceux qui souffrent dans l’oubli, nos regards à l’abri. Et qui comme nous n’ont qu’une seule vie Les nuits sont longues… et ne reposent plus. D’être un homme j’ai si honte... Les mots sont inaptes Seules les images frappent Rez, Monk et Toni, cette fois c’est les hommes que l’ont balltrap. (And it’s not funny, because animals are being abuse, and it’s not your right, your freedom, to do this to them) Depuis qu’on pose ces mots il y 16 minutes, plus de 5 200 000 animaux ont été abattus, j'compte pas les milliers, par seconde qui s'écoule il y en plus de 5000, claque des doigts à chaque fois, mais pour eux le temps ne s'arrête pas. À nos amis. (So what’s the excuse now, you’ve got a choice today, when you live this room, you can choose to be radically kind, never to intentionnaly harm an other animal for breakfast lunch or diner ever again) (The peace map is drawn on the menu, peace is not just the absence of war, it is the presence of justice)

credits

released June 25, 2015

license

all rights reserved

tags

about

Dj Rizeum & Monk Grenoble, France

contact / help

Contact Dj Rizeum & Monk

Streaming and
Download help

Shipping and returns

Report this album or account

If you like Dj Rizeum & Monk, you may also like: